Le besoin en résidences principales, premier facteur de transformation des espaces naturels, agricoles et forestiers pour l’habitat
Le développement de l’habitat représente environ deux tiers de la consommation d’espace naturel, agricole et forestier entre 2009 et 2019. Les besoins en résidences principales, conséquences de la hausse de la population et de la baisse de la taille moyenne des ménages, expliquent les deux tiers de cette consommation d’espace. La hausse du nombre de résidences secondaires, en particulier dans les zones touristiques, mais aussi, indirectement, celle des logements vacants, y contribuent aussi. La construction de maisons individuelles et d’immeubles plus bas augmente l’emprise au sol des logements, mais la baisse de la surface moyenne des logements en atténue l’effet dans certains départements.La consommation d’espace liée à l’habitat entre 2009 et 2019 augmente particulièrement dans les départements d’outre-mer, en Corse et dans le quart sud-ouest de la France. La hausse est plus modérée en Île-de-France.