Partager son logement au-delà du noyau familial : des disparités régionales qui persistent
En 2020, en France hors Mayotte, 3,7 % des ménages sont dits « complexes ». La moitié est constituée d’un couple, avec ou sans enfants, ou d’une famille monoparentale qui cohabite avec au moins une autre personne ; ils sont dits « avec noyau familial ». L’autre moitié regroupe des personnes sans lien parent-enfant ni lien conjugal ; ils sont dits « sans noyau familial ».Les ménages complexes avec noyau familial sont beaucoup plus fréquents dans les DOM. En France métropolitaine, ils sont plus répandus en Corse et, dans une moindre mesure, dans le Sud et en Île-de-France. Ces disparités régionales étaient encore plus marquées il y a trente ans.Les ménages complexes sans noyau familial sont surreprésentés dans les pôles urbains. Parmi eux, les ménages constitués uniquement de jeunes sont minoritaires, mais leur proportion a augmenté depuis 1990.Dans leur ensemble, les ménages complexes sont désormais plus fréquents dans les pôles urbains qu’en dehors. En 1990, ils étaient plus fréquents en dehors de ces pôles.