Les difficultés à l’écrit ou en calcul pénalisent l’insertion professionnelle, surtout celle des femmes et des peu ou pas diplômés
En 2022, en France, 10 % des personnes âgées de 18 à 64 ans éprouvent des difficultés à l’écrit et 12 % en calcul. Ces difficultés ont des conséquences sur la vie professionnelle, à la fois en termes d’insertion sur le marché du travail et de conditions d’emploi.Les personnes ayant des difficultés à l’écrit ou en calcul sont moins insérées sur le marché du travail : six sur dix sont en emploi, alors que plus de huit sur dix le sont en l’absence de difficultés. L’existence de difficultés dans les compétences de base pénalise davantage les moins diplômés que les diplômés du secondaire. Parmi les personnes peu ou pas diplômées en difficulté à l’écrit ou en calcul, cinq sur dix ne sont pas en emploi. Par ailleurs, les femmes ayant des difficultés à l’écrit s’insèrent bien plus difficilement que les hommes sur le marché du travail : 42 % sont en emploi, contre 78 % des hommes dans la même situation.Qu’elles soient peu ou pas diplômées ou diplômées du secondaire, les personnes rencontrant des difficultés à l’écrit ou en calcul sont surreprésentées dans les emplois peu qualifiés. Parmi les personnes en emploi peu ou pas diplômées, 57 % de celles en difficultés en calcul et 52 % de celles en difficulté à l’écrit occupent un emploi d’ouvrier ou d’employé peu qualifié, contre 38 % pour les personnes n’ayant pas de difficultés.
